Tes doigts sur mon épaule
Tes doigts ont effleuré mon épaule,
Ma peau t’a réclamée davantage.
Ce regard, tes paumes,
Sous des airs de mirage
J’ai compris ton langage.
Il n’y avait plus rien à dire
Mais tout
à s’offrir
Nous avons tant de rêves,
d’envies
murmurées du bout des lèvres.
Quelque chose a changé, a éclos.
Dans mes souvenirs, on trouve encore
ton souffle
en échos,
ta main sur ma joue,
mon visage réfugié dans le calme de ton cou.
D’infimes vérités merveilleuses,
Partagées entre deux âmes orageuses.
Emeline HAUW